École d’artisanat BINA d’Addis Abeba

Formation professionnelle et de l'occupation au pays grâce à la coopération avec l’économie

Les structures qui ont fait leurs preuves en Bavière pour la formation des jeunes trouvent aussi leur application sur le continent africain. Il ne s’agit là pas seulement de formation. L’orientation professionnelle préliminaire et la mise en lien avec des employeurs qui suit occupent le premier plan.

Où résident les forces et les faiblesses des futurs stagiaires en artisanat ? Quelles sont les conditions préalables pour un jeune ? Une analyse des compétences est un instrument important dans le cadre de l’orientation professionnelle. L’adaptation précise de celle-ci et d’autres instruments et méthodes en lien avec la formation est l’objectif d’un projet BINA à Adis Abeba en Éthiopie en vue de créer une école d’artisanat.

Approche basée sur la pratique en coopération avec l’économie privée

Les centres de formation professionnelle continue de l’économie bavaroise (bfz) travaillent à Adis Abeba avec le Misrak Polytechnic College et le Selam College. L’approche est orientée vers la pratique : la formation professionnelle doit être imbriquée étroitement avec l’économie privée. Ce projet veut d’une part faire face à la pénurie de professionnels et d’autre part créer des perspectives professionnelles pour autant de jeunes que possible. 

L'Éthiopie est le deuxième pays du continent africain par sa superficie et l’un des plus pauvres. Il y règne des conditions climatiques et sociales difficiles, en particulier pour les jeunes. De bonnes possibilités de formation agissent contre l’absence de perspectives et la migration intérieure croissante.  

Adaptation de structures éprouvées au contexte éthiopien 

Les thèmes du projet BINA vont de la constatation des compétences et de l’orientation professionnelle en passant par les contenus de formation eux-mêmes jusqu’au suivi des jeunes après leur formation. En coopération directe avec l’économie privée, un nombre aussi élevé que possible d’entre eux doit se voir proposer un contrat de travail. Les structures qui fonctionnent déjà bien dans d’autres pays sont alors adaptées au contexte éthiopien spécifique.  

Le Misrak Polytechnic College et le Selam College sont deux des plus gros instituts de formation d’Adis Abeba. Le projet soutenu par la chancellerie d’État de Bavière y joue sur plusieurs plans : après une formation des apprentis, ceux-ci peuvent avoir un effet multiplicateur et transmettre leurs connaissances. Les formateurs et formatrices du bfz les assistent dans les domaines de l’analyse des compétences (profilage) et de la mise en lien avec des employeurs (job placement) et leur inculquent des connaissances techniques. L’amélioration de l’équipement technique de l’institut fait également partie du projet.